Entre taxidermie et barcoding : exploration des spécimens types comme objets-frontière
Le droit face à la menace écologique : la solution de la personnification
Actuellement, et dans la plupart des Etats, les animaux restent généralement soumis, avec certaines réserves, au régime des choses. A l’évidence, cette manière de les appréhender juridiquement est un échec puisque la sixième extinction massive a déjà débuté. A l’inverse, en considérant les animaux comme des personnes juridiques, une nouvelle relati...
« Logiques impossibles du vivant et amour de la vie chez Jacques Derrida »
Jusqu’à son tout dernier ouvrage, L’animal que donc je suis, Derrida a montré une constante préoccupation envers les animaux, et plus généralement envers le vivant. Néanmoins, comme nous essayons de le montrer dans ce texte, il a constamment refusé de reconnaître une spécificité au « vivant », en l’intégrant par exemple, dans le Séminaire « La vie ...
Approche anthropologique des objets-frontière : le cas des spécimens types entre objets muséaux et modèles scientifiques...
Cette proposition de communication s’inscrit dans le cadre de ma recherche doctorale en anthropologie portant sur la modélisation du vivant.
Pour une sémiotique du monde végétal : les plantes comme acteurs et actants dans la communication
Nous nous concentrons dans cette présentation sur certains aspects du phénomène culturel contemporain concernant l'intelligence des plantes, la communication et la sensorialité, lié à la diffusion de nouveaux résultats scientifiques, dans un contexte où ces résultats se mêlent à-et influencent-une nouvelle sensibilité culturelle, des réflexions phi...
Donner la vie et la mort, ou comment les Inuit activent des objets
En m’appuyant sur l’ethnographie classique et sur des propos recueillis au Nunavut (Arctique canadien) à l’occasion de plusieurs ateliers de transmission des savoirs, j’examine comment les Inuit conçoivent certains objets utilisés pour la chasse. Ces objets donnent de la vitalité ou la mort. J’avance l’idée que la dynamique relationnelle l’emporte ...
Mineral roots for the living world
The dominant paradigm in molecular biology equates living things with precision machines ruled by a genetic program. This depiction of life contributes to radically oppose it to the mineral world, which seems to be itsantithesis. However, Origins of Life studies aims to understand how life came to be in an entirely mineral context, and therefore to...
Des paysans, des paysannes pour nous relier au vivant
Parce que leur pratique nous relie à la terre (le sol) et à la Terre (la planète), les paysans et paysannes d’aujourd’hui laissent s’exprimer les forces duales et complémentaires qui constituent chaque être humain. Celles de la vie et de la mort, de la nature et de la culture, du féminin et du masculin, du haut et du bas, du local et du global, du ...
"Nous avons perdu notre lien à la nature" : le mythe de la faute des modernes ?
Prenant comme point de départ la perte de relation à la nature des humains, l'article propose de remettre en question l'idée que la modernité découlerait nécessairement d'une opposition entre nature et culture en examinant les écrits d'architectes et designers modernes,. La sensation de perte de lien avec la nature découlerait-elle d'un avéré mépri...
Voir entre les mondes / Voir entre les mondes: Compte-rendu de l'ouvrage Croire aux fauves, de Nastassja Martin.
La tâche de l’écrivain, dit Claude Simon, n’est pas de chercher à donner une voix à la « nature » mais de « saisir ce qu’elle fait parler en chacun de nous » . Tel est le sens de l’impossible rencontre qui pousse Nastassja Martin à écrire Croire aux fauves. Le 25 août 2015, alors que l’anthropologue étudiait l’animisme chez les indigènes Even en Ex...
