Issu d’un colloque organisé par Vinni Lucherini et Cécile Voyer à l’université de Naples en 20211, l’ouvrage est consacré aux liens étroits entre le manuscrit et une autorité en place. Instrument ou véhicule d’enjeux politiques, le livre enluminé au Moyen Âge est profondément ancré dans un espace social que chacune des quatorze contributions met en...
Cet article fait état des recherches qui ont été réalisées collectivement depuis 2006 sur le manuscrit 1 de la Bibliothèque municipale de Semur-en-Auxois, des alentours de l'an Mil, comportant le dossier hagio-liturgique de saint Jean de Réôme et une série d'additions postérieures. Il expose la structure et les contenus du noyau principal et le plu...
Richard Simon (1638-1712), le père de la critique biblique, a exécuté une traduction annotée des cinq premiers livres de la Bible, dont l’unique manuscrit, une copie d’imprimeur, est resté inédit. Ce texte est la première tentative d’application effective des méthodes de la critique biblique énoncées par Simon dans son Histoire critique du Vieux Te...
Dans un dossier comptable, les archives municipales de Lyon possèdent un recueil de pièces relatives à une famille proche du consulat lyonnais et datées des années 1460 et 1470. Parmi elles se trouvent les fragments d’un manuscrit, jusque-là inconnu, du Chevalier des dames, roman en faveur des femmes d’un poète anonyme, le « Dolent fortuné », du mi...
Un des mystères du diptyque lunaire de Verne est l’intervalle de quatre ans (1865-1869) qui sépara la publication des deux volets. Il s’agit ici de soumettre cet espace à la réflexion critique et à mettre en évidence l’unicité de l’œuvre double. Elle présente les arguments qui font présumer la continuité de la rédaction des deux parties, et s’attac...
L’atelier de Jean-Jacques Rousseau se compose d’une succession de lieux symboles où, au cours d’une vie en mouvement, il a quelque temps posé sa table de travail : parmi eux son "donjon" à Montmorency, son "laboratoire" à Môtiers, cette chambre « qui ne ressemblait en aucune manière à celle d’un homme de lettres » rue Plâtrière à Paris… sans compte...