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Depuis la chute du r gime des Duvalier en 1986 Ha ti se veut un tat d mocratique dans lequel les pratiques du d veloppement territorial insistent sur l implication et la participation des acteurs locaux Les principes de la d centralisation sont alors proclam s impliquant une volont de l tat ha tien de transf rer des comp tences et des moyens aux collectivit s territoriales dans le cadre de services publics de proximit Deux ph nom nes allaient marquer la soci t ha tienne partir de cette date Le premier est l ouverture du pays aux changes commerciaux l chelle internationale et le second revoie la prolif ration des ONG et de petits projets locaux dits de d veloppement Ces deux ph nom nes traduisent dans un sens large la mise en projet du territoire ha tien partir de ce que l on appelle le syst me aide-projet international Cette th se poursuit deux grands objectifs conduisant deux mod les diff rents mais interreli s Le premier objectif est de s interroger sur les fondements de la d pendance politico- conomique d Ha ti dans une large mesure tous les PMA dans le contexte d aide publique au d veloppement Il s agit de prendre en compte les dynamiques internes de son syst me de production bas sur l aide-projet partir des choix de politiques publiques de d veloppement appliqu s Le second objectif s int resse aux disparit s la fois spatiales et socio conomiques qui caract risent le syst me aide-projet lui-m me Pour les tudier la d marche s interroge sur les externalit s g n r es par le syst me tout en mettant l accent sur les liens de proximit s g ographique et organis e des projets par rapport aux acteurs territoriaux Les questions spatiales partent du postulat que les acteurs ou les territoires sont affect s par ce qui se passe dans son environnement et davantage dans son voisinage Dans ce cas leur proximit impose des comportements qui sont proportionnels avec la variabilit des facteurs Autrement dit chaque territoire communal accueillant un nombre de projets locaux diminue les chances d un autre territoire de les accueillir si l on maintient le principe d affectation dans le syst me aide-projet Cela implique que les projets ont tendance se concentrer en un petit nombre de territoires communaux alors que leur volume d activit est tr s faible ailleurs De ce fait les populations locales ont tendance immigrer vers les territoires ou lieux privil gi s ce qui accentue les disparit s territoriales et entra ne l largissement des bidonvilles De la m me mani re les acteurs locaux se sp cialisent et deviennent plus efficaces pour attirer des projets ou des ONG en offrant une image pitoyable la mis re remplace la pauvret Si la prolif ration des ONG dans un pays comme Ha ti a progress de mani re r guli re depuis 1986 le d collage conomique n a pas v ritablement suivi L approche spatiale du syst me aide-projet apporte de nouvelles r flexions et de nouvelles hypoth ses sur les effets de distribution de l aide par rapport au renforcement des liens de proximit s g ographique et organis e entre les acteurs locaux et leurs territoires Elle montre que les ONG sont mobiles sur le territoire national et les projets locaux vont se regrouper lorsqu un territoire communal expose son tat de mis re et offre aux ONG une bonne publicit sur le plan d image Dans les cas contraires les projets seront dispers s Il s agit l d un apport consid rable dans l analyse des effets directs ou indirects de distribution des projets locaux par rapport la probl matique du sous-d veloppement en Ha ti Alors on peut raisonner en mati re de rendements du syst me aide-projet par rapport cette probl matique de d veloppement territorialis

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Le système aide-projet mondial et la problématique du développement en Haïti : quelles externalités locales ?

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