Affordable Access

Access to the full text

Utilisation de l’anesthésie locorégionale en situation isolée par les médecins généralistes militaires

Authors
  • Chiniard, T.1, 2
  • Aigle, L.1, 3
  • Landy, C.4
  • 1 École du Val-de-Grâce, 1, place Alphonse-Laveran, Paris cedex 05, F-75230, France , Paris cedex 05 (France)
  • 2 Hôpital d’instruction des armées Legouest, 27, avenue de Plantières, Metz cedex 03, F-57077, France , Metz cedex 03 (France)
  • 3 Dixième centre médical des armées de Marseille-Aubagne, Marseille cedex 02, F-13568, France , Marseille cedex 02 (France)
  • 4 hôpital d’instruction des armées Desgenettes, Service de réanimation, 108, boulevard Pinel, Lyon cedex 03, F-69275, France , Lyon cedex 03 (France)
Type
Published Article
Journal
Annales françaises de médecine d'urgence
Publisher
Lavoisier
Publication Date
Dec 29, 2017
Volume
7
Issue
6
Pages
375–382
Identifiers
DOI: 10.1007/s13341-017-0801-x
Source
Springer Nature
Keywords
License
Yellow

Abstract

IntroductionEn mission extérieure, l’activité du médecin généraliste militaire (MGM) se partage entre les soins de premier recours et la prise en charge des blessés de guerre. Des techniques d’anesthésie locorégionale (ALR) peuvent être utiles dans ces deux cas. L’objectif principal de l’étude était de faire l’état des lieux sur l’utilisation de l’ALR par les MGM et de dépister les facteurs limitant la pratique.Matériels et méthodesUne étude observationnelle multicentrique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur l’expérience, la formation et la pratique de l’ALR lors de la dernière mission extérieure. Étaient inclus les MGM d’active exerçant en France métropolitaine et ayant réalisé au moins une mission extérieure.RésultatsDurant leur dernière mission extérieure, 23 % des praticiens avaient réalisé au moins un geste d’ALR, concernant moins de cinq patients dans 92 % des cas, sans aide au guidage dans 97 % des cas. Parmi tous les répondants, 22 % estimaient que des gestes d’ALR auraient pu être réalisés, mais ne l’ont pas été par manque de maîtrise des techniques (38 %), de matériel (20 %), de temps (15 %) ou de conditions d’hygiène (12 %). Aucun facteur étudié n’était statistiquement associé à une pratique plus importante de l’ALR.ConclusionLe faible taux de pratique de l’ALR est probablement multifactoriel. Les facteurs environnementaux, le manque de maîtrise des gestes et le recrutement semblent être les éléments principaux. Le développement de ces techniques doit passer par une formation adaptée aux conditions opérationnelles. L’utilisation de l’échographie est envisageable dans ce cadre et permettrait de sécuriser la pratique.

Report this publication

Statistics

Seen <100 times