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Susan Howe’s Caesurae

Authors
  • Eastman, Andrew
Publication Date
Jun 16, 2021
Identifiers
DOI: 10.4000/transatlantica.17044
OAI: oai:HAL:hal-03731295v1
Source
HAL-Descartes
Keywords
Language
English
License
Unknown
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Abstract

Readings of Susan Howe’s visual poetry tend to focus on how she uses the space of the page to act on language, through an opposition, then, between the visual and the textual. This paper argues that Howe’s works are specified precisely by the way they obscure the line between what is and is not linguistic. The paper looks into the ways in which Susan Howe’s poems, specifically in her recent collection Debths, depend on and work with the line unit, use and abuse our sense that poems appear in typographic lines. Three examples from Debths look at problems raised by the various ways in which Howe scissors the line, arguing that the line is a place where something happens to language, a frame for a caesura, a space where a silence can take place—as seen in the book’s title. Syntax and its caesuring then “make” the line, a line which works as a way of intimating voice, exploring the interstices of language and body. On lit souvent les poèmes de Susan Howe, poèmes à voir, en montrant comment Howe utilise l’espace de la page pour travailler le langage, en opposant, donc, le visuel et le textuel. Cet article cherche à montrer que les œuvres de Howe sont notamment caractérisées par leur manière d’obscurcir le rapport entre ce qui est, et n’est pas, langage. On envisage ici les façons dont les poèmes de Susan Howe, dans son livre récent Debths, travaillent l’unité rythmique et typographique de la ligne. Trois exemples tirés de Debths évoquent les problèmes soulevés par différentes manières de couper la ligne : on cherche à montrer que la ligne est un espace où quelque chose arrive au langage, où un silence peut avoir lieu — comme dans le titre du livre. La syntaxe, ainsi, « fait » la ligne, plutôt que la ligne la syntaxe. Cette ligne césurée fonctionne dès lors comme oralité, comme une façon d’explorer les interstices entre le langage et le corps.

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