Prédisposition génétique et MIH : une revue systématique de la littérature
- Authors
- Publication Date
- Jun 13, 2024
- Source
- Hal-Diderot
- Keywords
- Language
- French
- License
- Unknown
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Abstract
Objectif : l’étiologie des MIH n’étant pas entièrement élucidée et les études scientifiques récemment publiées avançant de plus en plus que les facteurs génétiques et/ou épigénétiques sont en lien avec cette maladie, l’objectif de cette étude est de déterminer l’association existant entre ces facteurs et la MIH. Matériel et méthode : il s’agit d’une revue systématique de la littérature réalisée selon les recommandations PRISMA, et dont le protocole a été enregistré dans PROSPERO sous le numéro CRD42023394208. Les bases de données Medline (via Pubmed), Scopus, EBSCO, Lilas et Cochrane Library ont été interrogées. Les références retrouvées ont été extraites de chaque base de données vers Zotero à la date du 4 décembre 2023. Une sélection s’est faite par lecture des titres, des résumés puis par lecture intégrale des textes. Les études répondant aux critères d’inclusion et d’exclusion ont été incluses. L’extraction des données a été effectuée par un premier examinateur, puis vérifiée par un second et le risque de biais a été évalué individuellement pour chaque étude en utilisant les critères proposés par le Joanna Briggs Institute et l’échelle d’évaluation de la qualité de Newcastle-Ottawa. Résultats : 14 articles ont été inclus dans la revue. Les études incluses rapportaient toutes un lien entre certains facteurs génétiques et/ou épigénétiques et la survenue de MIH. Conclusion : cette revue systématique fournit un aperçu global du lien entre la présence de polymorphismes nucléotidiques dans les gènes de l’amélogenèse, dans les gènes liés à la réponse immunitaire, l’interaction géniques entre tous ces gènes, l’interaction gène-environnement et la survenue de MIH. Néanmoins, le faible nombre d’études sur le rôle des facteurs génétiques et/ou épigénétiques dans la survenue des MIH, la variabilité des facteurs étudiés et les faibles tailles d’échantillons rendent difficile des conclusions plus précises. D’autres études, à plus grande échelle et sur différentes populations doivent être entreprises.