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Place de l'herbe dans les élevages bovins du Massif central nord (Auvergne et Limousin)

Authors
  • Belard, J.F.
  • Marsat, J.B.
  • LIENARD, G.
  • Lherm, Michel
Publication Date
Jan 01, 1999
Source
HAL-Descartes
Keywords
Language
French
License
Unknown
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Abstract

L'étude analyse l'importance de la surface en herbe dans les différents types d'exploitation d'élevage bovin (et aussi ovin, souvent associé aux bovins) présents en Auvergne et Limousin. Chaque type est défini par un système d'élevage et par un système fourrager, herbager ou mixte herbe et maïs fourrage plus ou moins intensif. Les données exploitées sont issues du RICA 1995, conjointement avec les données issues des réseaux d'exploitations d'élevage suivis par le Cemagref- ETCF (Elevages et Territoires), l'INRA -LEE (Laboratoire d'Economie de l'Elevage de Theix), et les Chambres d'Agriculture de l'Allier, du Cantal, de la Corrèze, de la Haute-Vienne, et du Centre d'Economie Rurale de Haute-Loire. La surface en herbe occupe 48 % de la surface totale de l'Auvergne et 43 % de celle du Limousin : c'est un élément fort du paysage de ces régions. En plus, au plan de la qualité des herbages, la prairie permanente tient une place prépondérante. L'herbe constitue la première ressource fourragère pour l'élevage bovin et ovin. Au delà des types dominants, comme les élevages bovins naisseurs producteurs de broutards herbagers extensifs_, emblématiques de ces régions, il existe d'autres types adaptés à des conditions agroclimatiques localisées, d'où une grande diversité qui se retrouve aussi dans les catégories de bovins produits souvent sous signes de qualité. Cette importance de l'élevage à l'herbe généralement peu intensif se traduit par l'obtention d'aides liées à ce mode de conduite, le supplément extensif des primes bovines et surtout la prime au maintien des systèmes d'élevage extensifs (ou prime à l'herbe) : l'Auvergne et le Limousin reçoivent près de 30 % du montant total de la prime à l'herbe. Au plan des exploitations, ces aides peuvent assurer jusqu'à un tiers du revenu, comme chez les herbagers les plus extensifs. Aussi, il faudrait veiller à ce que la réforme de la PAC en modifiant le mode de calcul du chargement administratif du Complément Extensification (qui remplace le supplément extensif), et que les CTE (Contrats Territoriaux d'Exploitation) pouvant entraîner une modification du système actuel de la prime à l'herbe, ne rendent pas moins attractive le maintien de la surface en herbe.

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