Matthias Wegehaupt Die Insel (2005). Un exemple de robinsonnade qui interroge les liens entre l’homme et la nature
- Authors
- Publication Date
- Jan 01, 2022
- Identifiers
- DOI: 10.4000/germanica.15078
- OAI: oai:cairn.info:GERMA_069_0077
- Source
- Cairn
- Keywords
- Language
- French
- License
- Unknown
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Abstract
L’article traite du roman Die Insel de Matthias Wegehaupt (2005) qui, comme le suggère son titre, s’inscrit dans la tradition de la robinsonnade, genre littéraire particulièrement à même de proposer une réflexion sur la relation de l’homme à la nature. Plaçant face à face deux Robinson que tout oppose, le roman prolonge à la fois la tradition du Robinson actif et civilisateur de Defoe que le personnage du « chef de l’île » pervertit en la dévoyant à des fins politiques, et celle d’un Robinson contemplatif et proche de la nature incarné par le personnage du peintre. Il s’inscrit en outre dans la tradition du nature writing dans la mesure où l’île n’y est pas réduite à un « décor » mais y apparaît comme un être vivant à respecter, comme un sujet doué de pouvoirs régénérants et d’une capacité de résistance à l’action des hommes.