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L’ARN satellite du virus de la mosaïque du concombre IV. - Transmission expérimentale de la maladie nécrotique de la tomate par pucerons

Authors
  • Jacquemond, Mireille
Publication Date
Jan 01, 1982
Identifiers
DOI: 10.1051/agro:19820707
OAI: oai:HAL:hal-02728562v1
Source
HAL-Descartes
Keywords
Language
French
License
Unknown
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Abstract

Les essais de transmission par pucerons du VMC, additionné de son ARN satellite à forte (5 μg/ml) ou très faible (5 x 10-6 μg/ml) concentration, à la tomate ont conduit aux conclusions suivantes : 1) Il n’existe pas de proportionnalité entre le taux de transmission assuré à partir d’une plante et sa concentration en particules virales infectieuses. L’espèce hôte joue par contre un rôle plus important au niveau de son efficacité comme source de virus. Ainsi, le melon constitue une source aussi efficace pour l’acquisition du VMC par les pucerons que la tomate ou le tabac bien qu’il soit moins favorable à la multiplication du virus. 2) La possibilité de transmission de l’ARN satellite avec les ARN du génome est liée à sa concentration dans les particules virales. Il est toujours transmis par les pucerons lorsqu’il a été abondamment répliqué dans la plante source (tomate ou tabac, 45 à 50 p. 100 de l’ARN viral encapsidé). Les tomates contaminées développent alors uniquement le syndrome nécrotique. Par contre, il peut ne pas être transmis s’il ne représente que 15 p. 100 environ de l’ARN viral encapsidé, puisque les tomates infectées extériorisent parfois les symptômes de filiformisme grave, caractéristiques de l’absence de réplication de l’ARN satellite nécrogène. Dans ce cas, les résultats diffèrent de ceux obtenus, à partir des mêmes sources, par transmission mécanique. 3) Lorsque la plante source de virus est riche en ARN satellite, son efficacité pour l’acquisition du virus par les aphides paraît nettement réduite. 4) Des tomates âgées de 30 à 40 j, stade auquel elles sont généralement repiquées au champ, sont toujours très sensibles à l’inoculation par pucerons.

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