Edifice(s) : Imaginary labyrinths and oneiric libraries in Umberto Eco’s and Alberto Manguel’s works
- Authors
- Publication Date
- Aug 24, 2024
- Identifiers
- DOI: 10.58282/colloques.12506
- OAI: oai:HAL:hal-04741178v1
- Source
- HAL
- Keywords
- Language
- French
- License
- Unknown
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Abstract
Si la bibliothèque revêt une dimension matricielle et fabuleuse chez Alberto Manguel, qu’en est-il lorsqu’elle se donne comme figuration en abyme et topos langagier ? Thématisée au centre de la fiction romanesque, notamment du <i>Nom de la rose</i> (1982) d’Umberto Eco, qui la désigne comme « l’Édifice », elle témoigne d’une absorption du lieu par l’imaginaire narratif. Toutes les bibliothèques fantasmatiques, à l’instar de celle, aux confins du fantastique, qu’Alberto Manguel voit se déployer dans le roman d’Umberto Eco, obéissent à une logique à laquelle le réel n’entend pas docilement se plier, celle du désir. Il convient donc de mesurer l’ampleur et les formes prises par cette conscience désirante, source de mythification poétique. La bibliothèque apparaît ainsi comme un espace totalisant par excellence, digne de Jorge Luis Borges.