Pierre-Sofiane Kadri
Imiter le vivant, c'est profiter de millions d'années d'expérimentation brutale, usurper ce grand prolétaire qu'est l'évolution. Des combinaisons folles, des idées improbables. Capables de recycler les fruits de notre environnement, nous, humains, sommes aussi à l'origine de traces durables qui parleront de notre bref passage sur Terre pour des temps infinis. Voici notre sélection de la semaine.
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Le prochain Mardi de l'espace du CNES aura lieu le 17 juin, toujours au Café du Pont-Neuf à partir de 19h30. Au programme ce mois-ci, la sonde américaine InSight et son sismomètre SEIS, développé notamment par le CNES : l'objectif de la mission est de connaître la structure interne de la planète Mars.
Ce que Mars ne nous a pas encore dit.
Notre sélection des News immanquables de la semaine
Voilà un nom plus qu'intriguant, mais qu'est-ce que le MagnetoSperm ? Un type de robot minuscule (322 micromètres de long), qui se déplace un utilisant les champs magnétiques ainsi que les mouvements de sa queue souple, à la manière d'un spermatozoïde. L'innovation pourrait servir notamment pour la fécondation in vitro.
Quitte à reproduire le vivant, autant puiser à la source : c'est l'avis des scientifiques qui ont fait pousser de la peau humaine en laboratoire à partir de cellules vivantes, dans le but de réaliser des test cosmétiques sur autre chose que des petites bêtes sans défense. Il n'est pas précisé si les poils sont compris dans l'offre.
On pourrait penser que les plumes de poulet ne sont d'utilité qu'à la volaille. Figurez-vous qu'en chauffant tout ça à 600°C avec du dioxyde de carbone, on peut en faire de l'engrais. C'est mamie qui va être contente.
Vous connaissez les fourmis de feu, ces bestioles qui s'agglutinent et forment des radeaux pour survivre aux inondations ? Un scientifique américain a soulevé le mystère de ce comportement en modélisant les structures flottantes. On ne sait toujours pas si c'est mignon ou super flippant.
Découvrez enfin le plastiglomérat, un nouvelle roche découverte à Hawaii, qui a la particularité d'être composée de plastique. Il s'agit d'un agrégat très appétissant de sable, de roches volcaniques, de morceaux de bouteilles fondues, de filets de pêche, de morceaux de conteneurs. C'est pour certains géologues un nouveau marqueur de l'anthropocène, cette ère géologique influencée par l'activité humaine.
