Avec l’approche des examens de fin de semestre, la peur de l’échec augmente chez les étudiant·es. Peur de ne pas avoir assez de temps pour répondre aux questions, d’avoir un trou de mémoire et d’obtenir une mauvaise note sont les angoisses à l’ordre du jour. Ce qui ne facilite pas la tâche, car une angoisse trop forte peut empêcher de bien comprendre ou retranscrire ses connaissances. La boucle est bouclée, le cercle vicieux entamé.
En 2014, les professeurs Kurt, Balci et Kose ont publié un article “Test anxiety levels and related factors: students preparing for university exams” afin d’étudier les facteurs de stress à l’approche des examens, grâce à un questionnaire distribué à 376 étudiant·es à Istanbul (Turquie).
Chaque personne est différente, et chaque individu vit son stress différemment, mais les facteurs de stress restent les mêmes. Alors que la participation à des cours préparatoires privés, le choix d'une profession et l'étude pendant les vacances n'ont pas influencé l'anxiété liée aux tests, l’étude démontre que les étudiantes ressentent plus de stress que les étudiants. Les élèves qui ont dû passer un concours pour entrer dans une école sont aussi moins angoissés, ce qui s'explique en partie par le fait que réussir un concours peut augmenter la confiance en soi. De plus, l’étude montre une corrélation positive entre le taux d’anxiété et la dépression, mais, plus étonnant encore, avec le nombre de frères et sœurs. Enfin, les élèves qui repassent leurs examens après un échec sont plus anxieux que ceux qui le passent pour la première fois. Donc pas de pression, mais il vaut mieux réussir du premier coup...
Enfin, l’étude a mis en évidence des éléments qui tendent à réduire l’anxiété des examens. Une atmosphère d’étude confortable et des activités sociales permettent de relâcher le stress. Lire les conseils de wikihow pour réussir les examens de fin d’année peut aussi aider.