Cette semaine, l'équipe éditoriale de MyScienceWork a brillé par son affinité avec la haute technologie. Nous en avons fait bon usage pour écrire, traduire, fouiner dans les recoins du web à la recherche de données, faire des calculs compliqués, se fracasser la tête contre un bureau après la perte d'un fichier, et vous tenir au courant de ce qu'il se passe. LA PREUVE.
Système ingénieux de suivi des post pour community management, par Audrey :
Outil nouvelle génération «camouflage de colonnes de données par post-it », Pierre-Sofiane :
Il s'essaye au journalisme de données en ce moment, affaire à suivre...
Et le cerveau externe d'Abby :
Quoi ? J'ai besoin de prendre du recul.
Ces outils impressionnants nous ont permis de vous proposer :
Un traduction pour nos amis anglophones de notre revue d'articles scientifiques répondant à cette brûlante question :
Pourquoi faut-il protéger les jeunes du soleil ?
Grâce à nos camarades de ISGTW, nous avons appris l'existence d'un projet open access en Afrique, qui a déjà donné naissance à 25 dépôts de données ouverts et fonctionnels :
Open access en Ouganda, au Kenya, et en Tanzanie : faire que la recherche concerne tout le monde. (article en anglais)
Nous avons également rencontré (ou plutôt retrouvé) Stéphanie Longet, une immunologiste adepte de musique qui travaille dans la recherche fondamentale, dans l'épisode de la semaine de KKD :
Knock Knock Doc - Episode 07 # Saison 1, Cocktail passions
Enfin, nous avons traduit en français la confession de David Davila au sujet des particularités incroyables mais légèrement dérangeantes des pieuvres :
Cthulhu expliqué par la science : pourquoi les pieuvres sont à la fois terrifiantes et géniales
Et pour finir, voici un sujet qui a su capter notre attention dans le monde de la science (anglophone), par delà les parois de notre open space :
#AlternativeScienceMetrics est à la mode cette semaine sur Twitter, un hashtag à prendre au second degré. C'est une étude publiée sous forme de blague dans la revue open access Genome Biology qui a mis le feu aux poudres en suggérant la création d'un Index Kardashian (en l'honneur de la famille du même nom) dont le but serait de comparer la contribution scientifique des chercheurs avec leur popularité, déterminée par leur nombre de followers sur le réseau social.
Wow, I spawned a hashtag, I should retire ... It's all downhill from here #AlternateScienceMetrics
— Neil Hall (@neilhall_uk) July 30, 2014
En retour, les scientifiques se sont lâchés, et ont proposé leur propres #AlternativeScienceMetrics. Voir ce Storify pour plus d'infos.
Tous n'ont pas été aussi enthousiastes cependant. Pour l'anthropologue Kate Clancy, la blague est contre-productive et se trompe de cible, car elle vise justement ceux qui ont le moins de pouvoir pour changer la façon d'évaluer la recherche.
Le site microBEnet a été le lieu d'un débat intéressant, certains commentaires ont avancé l'idée que la blague de « l'Index K » n'allait vraiment pas dans le sens d'une meilleure considération des efforts de communication de certains scientifiques.