Cette semaine aura été marquée par la livraison de deux pièces de choix par l'équipe MyScienceWork : un pamphlet qui prône l'association de Wikipédia avec le monde de la science, ainsi qu'un reportage exclusif dévoilant un extraordinaire et unique microscope magnétique. La recette du succès ? Prendre le temps de dialoguer papier sous le bras et plume à la main.
Wikipedia
Il était plus que temps de traduire en français l'article d'Abby faisant l'apologie d'un rapprochement entre les pratiques Wikipédia et celles de la recherche, ou du moins d'une curiosité de l'une envers l'autre :
La spintronique
On vous en avait parlé, il est enfin sorti : notre reportage vidéo "Spintronics", tourné à l'ENS Cachan. Une équipe de scientifiques nous a révélé les secrets d'un microscope unique au monde, capable de déplacer des parois de domaines magnétiques (en anglais).
Spintronics : we filmed a unique magnetic microscope
open access = $$$
L'open access fonctionne parce que le savoir scientifique peut être diffusé plus facilement, plus largement, parce que l'accessibilité est aussi la clé de l'exactitude et de l'excellence. L'open access pourrait bien fonctionner en terme de $$$ : d'après un rapport de Simba Information, les revenus des revues open access pourrait tripler d'ici 2017. Pour les curieux qui voudraient jeter un oeil ou deux à ce rapport, il vous en coutera par contre 2500$ (non, ça c'est pas open, mais que voulez vous, l'intelligence économique c'est pas donné).
Des honneurs méritées
Dans l'actualité cette semaine, le diplôme de Grace Mugabe. Nous souhaitons adressez nos plus sincères félicitations à la première dame du Zimbabwe pour son diplôme de thèse en sociologie, obtenu après un parcours extraordinairement court : deux mois. Un tel travail ne peut qu'être salué chaudement.
Attention, ça chauffe
Je voulais aussi vous montrer à quel point nous prenons notre travail au sérieux. Lorsque les neurones chauffent et que les doigts s'agitent sur le clavier, rien de tel qu'une vidéo des cascades de "Shérif fais moi peur" en boucle sur un second écran pour canaliser l'énergie créatrice et la rage de vaincre.
Malheureusement, une telle intensité dans l'activité productrice fait aussi chauffer les composants de nos alliés technologiques, les machines ouvrieuses qui supportent tant de souffrances à notre place. Lorsque l'ordinateur lâche, que nous reste-t-il ? Le papier et le stylo. C'est très bizarre d'être forcé à réécrire. Non, ça n'a rien de nostalgique, c'est simplement troublant et excitant à la fois.