Mardi de l’espace : les satellites et les défis de l’eau

Le spatial au service de la gestion des eaux douces dans le prochain #CNEStweetup

L’océanographie spatiale a révolutionné nos connaissances en ce qui concerne les océans. Rien de similaire n’avait encore été entrepris pour l’eau douce, ressource fondamentale pour l’homme. Le contexte spatial, notamment avec le lancement du satellite d’observation SWOT en 2020, résultat d’un partenariat entre le CNES et la NASA, laisse envisager des progrès importants. Les missions spatiales Sentinelles 1, 2 et 3 du programme Copernicus et les missions Pléiades, également. L’hydrologie spatiale est donc en passe, à son tour, d’accroître considérablement notre connaissance des ressources continentales de la planète. Pour mieux comprendre le rôle de l’espace dans les défis de l’eau, le CNES vous invite à converser avec deux experts du CNES, Selma Cherchali et Jean-François Crétaux. Rendez-vous le mardi 19 mai à 19h30, au café du Pont-Neuf à Paris ou sur Twitter via #CNESTweetup.

L’océanographie spatiale a révolutionné nos connaissances en ce qui concerne les océans. Rien de similaire n’avait encore été entrepris pour l’eau douce, ressource fondamentale pour l’homme. Le contexte spatial, notamment avec le lancement du satellite d’observation SWOT en 2020, résultat d’un partenariat entre le CNES et la NASA, laisse envisager des progrès importants. Les missions spatiales Sentinelles 1, 2 et 3 du programme Copernicus et les missions Pléiades, également. L’hydrologie spatiale est donc en passe, à son tour, d’accroître considérablement notre connaissance des ressources continentales de la planète. Pour mieux comprendre le rôle de l’espace dans les défis de l’eau, le CNES vous invite à converser avec deux experts du CNES, Selma Cherchali et Jean-François Crétaux. Rendez-vous le mardi 19 mai à 19h30, au café du Pont-Neuf à Paris ou sur Twitter via #CNESTweetup.

(Image: SWOT)

L’eau douce ne représente qu’une infime partie des ressources en eau de notre planète. Nos connaissances en ce qui la concerne sont insuffisantes. Le réchauffement climatique, la déforestation, l’irrigation, les barrages, sont autant de facteurs dont l’impact véritable sur les ressources en eau douce est mal connu. Jusqu’ici, les applications du spatial en hydrologie étaient assez limitées. « C’est comme si nous passions d’une visualisation en 2D d’une partie des ressources continentales à une visualisation en 3D de la quasi-totalité » résume Jean-François Crétaux, l’un des responsables scientifiques de la mission SWOT (Legos).

Le satellite SWOT prévoit d’effectuer des mesures sur la totalité du globe, et cela plusieurs fois tous les 21 jours. « Je pèse mes mots quand je dis que ce projet est tout simplement révolutionnaire  pour l’hydrologie», commente Selma Cherchali, responsable des programmes environnement continental et hydrologie (CNES). « SWOT va permettre de mesurer également les variations temporelles de la quantité d’eau, et donc son évolution dans le temps ».

L'augmentation de la population mondiale et le réchauffement climatique font de ces mesures précises, un enjeu crucial. « Au niveau scientifique, récolter plus de données, cela veut dire établir de meilleurs modèles, établir de nouvelles lois », explique Jean-François Crétaux, « au niveau pratique, cela se traduit par la possibilité de mieux gérer les ressources en eau, aider les gouvernements à prendre de meilleures décisions ».

Grâce à ces mesures, les scientifiques seront-ils capables de prévoir certaines catastrophes naturelles comme les pénuries d’eau ou les crues ? De quelle manière, exactement, est-ce qu’un satellite placé en orbite est capable de quantifier de l’eau sur Terre ? Quelles sont les autres missions spatiales qui vont permettre d’améliorer nos connaissances en hydrologie ? Pour les réponses à ces questions et à celles que vous vous posez, le CNES, en partenariat avec MyScienceWork, vous donne rendez-vous au prochain Mardi de l’espace, le 19 mai prochain.