En montrant le rôle considérable joué par les nuages dans la température des planètes, des chercheurs américains viennent de décupler le nombre de planètes potentiellement habitables.
Une étude publiée dans Astrophysical Journal Letters fait grimper le nombre de planètes potentiellement habitables à 60 milliards ! Ce chiffre explose car des scientifiques américains se sont intéressés aux planètes gravitant autour des naines rouges. Ces étoiles moins chaudes que notre soleil pourraient voir graviter autour d’elles des planètes suffisamment proches pour que de l’eau y existe sous forme liquide.
Jusqu’à aujourd’hui, il était admis qu’en moyenne une à deux planètes étaient situées à bonne distance de leur naine rouge pour être habitables. Mais les chercheurs américains viennent de révéler que la présence de nuages modulait la température de la planète. Ce phénomène est suffisamment remarquable pour réchauffer une planète qui serait a priori trop éloignée de l’étoile pour être habitable. Ceci est aussi valable pour des planètes a priori trop près, mais que la présence d’une couverture nuageuse refroidirait.
« Les nuages causent à la fois le réchauffement et le refroidissement de la Terre. Ils reflètent la lumière du soleil pour refroidir les choses et ils absorbent les radiations infrarouges depuis la surface pour provoquer un effet de serre. C'est ce qui contribue à garder la Terre suffisamment chaude pour abriter la vie » précise Dorian Abbot, co-auteur de l’étude.
Une telle découverte sur l’impact des nuages double donc le nombre de planètes proches d’une naine rouge et susceptibles d’être habitées.
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