Les grandes écoles : toujours un pied dans l’entreprise

Petit panorama de ce que peut concrètement offrir une grande école en matière d’immersion professionnelle.

Les entreprises recherchent des jeunes diplômés opérationnels dès l’embauche. De ce fait, en France les recruteurs privilégient les grandes écoles, ou du moins les écoles d’ingénieurs et de commerce, au détriment des universités jugées trop éloignées de la réalité du monde du travail. Dans 42,8% des entreprises, le nombre de collaborateurs recrutés dans les universités correspond à moins d’un quart du total de leur recrutement selon une étude de l'association IMS-Entreprendre. Concrètement, quelle valeur ajoutée ces écoles offrent-elles durant le cursus ? Nous vous proposons ici un panel d’enseignement et d’initiatives en partenariat avec le monde de l’entreprise qu’offre l’école d’ingénieur MINES Paris-Tech. 

Les entreprises recherchent des jeunes diplômés opérationnels dès l’embauche. De ce fait, en France les recruteurs privilégient les grandes écoles, ou du moins les écoles d’ingénieurs et de commerce, au détriment des universités jugées trop éloignées de la réalité du monde du travail. Dans 42,8% des entreprises, le nombre de collaborateurs recrutés dans les universités correspond à moins d’un quart du total de leur recrutement selon une étude de l'association IMS-Entreprendre. Concrètement, quelle valeur ajoutée ces écoles offrent-elles durant le cursus ? Nous vous proposons ici un panel d’enseignement et d’initiatives en partenariat avec le monde de l’entreprise qu’offre l’école d’ingénieur MINES Paris-Tech.

© MINES ParisTech

Spécificité française, les grandes écoles ont une réputation d’excellence supérieure à celle des universités. Les écoles d’ingénieurs et de commerce ont un taux d’insertion qui atteint respectivement les 96% et 93% contre 91% pour l’université dans les filières Technologies-Sciences-Santé rapporte la dernière enquête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Réputation injustifiée ou réelle plus-value de la formation ? En tant qu’ex-étudiante d’université et contributrice du site de l’école d’ingénieur MINES ParisTech, je constate : 1ue oui, les enseignements des écoles d’ingénieurs incluent davantage d’initiatives en étroite relation avec le monde de l’entreprise. 

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  • Que oui, les occasions de s’impliquer dans un projet concret sont plus qu’encouragées.

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  • Que oui, le suivi d’orientation des élèves est plus attentif.

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  • Et finalement, que oui, la recherche dans ces écoles est plus systématiquement ancrée dans une demande réelle des entreprises.

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Un constat à modérer toutefois car les filières scientifiques bénéficient de toute manière d’un meilleur taux d’insertion.  L’université française s’en sort, somme toute, plutôt bien malgré un taux d’emplois dans les entreprises privées en baisse avec 62% en 2013. On regrettera simplement que les stages soient les seules initiatives systématiques de mise en relation avec le monde professionnel. Les exemples ci-dessus illustrent bien la diversité des possibilités pédagogiques à la disposition de l’éducation supérieure pour équiper les étudiants des outils nécessaires à l’entrée dans le monde du travail.