Clio Bayle
Une multitude d’expressions mettent en garde contre les jugements trop hâtifs : l’habit ne fait pas le moine, les apparences sont souvent trompeuses, il faut se méfier de l’eau qui dort, il ne faut pas juger le sac à l’étiquette, sous la crasse la beauté s’y cache, etc. Cette semaine MyScienceWork en fait la démonstration.
Les opinions toutes prêtes jonchent notre rapport au monde. Parmi les plus courantes : ce qui est gratuit ne sera jamais d’aussi bonne qualité que ce qui a un prix. FAUX ! Le savoir gratuitement accessible à tous ne peut pas se permettre de souffrir d’une telle généralité. L’Open Access répond à une soif d’accès au savoir qu’un adage comme le coût fait perdre le goût dépeint plus fidèlement.
Il y a presque deux mois, une polémique éclatait dans le monde de l’Open Access scientifique sur la qualité du peer review des éditeurs du libre accès. L’affaire Bohannon dénonçait des méthodes d’édition peu consciencieuses en s’appuyant sur la publication d’une étude bidon dans plusieurs revues en Open Access. Assimilation trop facile selon notre interviewée de cette semaine. À l’occasion de l’Open Access Week 2013, nous avons rencontré Agnès Henri, directrice éditoriale d’EDP Sciences. Elle réagit à l’affaire et précise ce que doit être le rôle de l’éditeur scientifique quelque soit le format de publication.
[Open Access Interviews] Agnès Henri – EDP Sciences : Le rôle de l'éditeur scientifique aujourd'hui
Les préjugés affectent particulièrement le monde scientifique. Les doctorants souffrent d’une image de rats de bibliothèque peu ancrés dans la réalité. Mais attention à ne pas prendre pour argent comptant les stéréotypes de ce type. Il est certes plus simple de croire que de s’enquérir mais le doute est le commencement de la sagesse. L’initiative du festival de très courts métrages scientifiques, Les chercheurs font leur cinéma, a pour but de démolir cette vision limitée et trompeuse du jeune chercheur. À travers des films qui dépeignent le quotidien des doctorants, les chercheurs souhaitent, non seulement partager leurs travaux, mais aussi prouver l’intérêt et la nécessité de ces derniers pour des applications concrètes. C’est pour ces mêmes raisons que MyScienceWork est partenaire de l’événement.
Si vous souhaitez découvrir ce qu’implique la casquette de jeune chercheur, venez vous mettre dans les baskets d’un doctorant ce samedi 30 novembre à 14h à la Cité des Sciences. Vous pouvez également suivre le LiveTweet sur le compte Twitter de MyScienceWork.
Si on ne vous y croise pas, bon week-end à tous !
L’équipe MyScienceWork
