L’une des plus prestigieuses distinctions scientifiques françaises, la médaille d’or du CNRS, a été décernée à la biologiste du développement franco-britannique, Margaret Buckingham, pour contribution exceptionnelle au dynamisme et au rayonnement de la recherche française.
Institut Pasteur/François Gardy
Directrice de recherche de classe exceptionnelle au CNRS et professeur émérite de l’Institut Pasteur, Margaret Buckingham avait déjà reçu la médaille d’argent en 1999. Ses travaux dans les domaines de la formation des muscles et du cœur, ainsi que sur les cellules souches, ont permis des avancées très prometteuses: « Outre leur apport aux connaissances fondamentales, ses découvertes auront un impact majeur, notamment sur les thérapies utilisées pour la régénération musculaire et la compréhension des malformations congénitales cardiaques chez l’homme » souligne le communiqué de presse du CNRS.
Margaret Buckingham n'est que la troisième femme à recevoir ce prix depuis sa création en 1954. Avant elle, seules l’égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, en 1975, et la biologiste Nicole le Douarin, en 1986, avaient été distinguées. L’année dernière, le prix avait été décerné à l’anthropologue et américaniste Philippe Descola, pour ses études concernant les indiens d’Amazonie et le rapport des sociétés humaines à la nature.