Les conséquences du changement climatique, les réponses et les adaptations

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Dans leur chanson “plus rien”, les cowboys fringants avaient prédit la pandémie. Le changement climatique entraîne de nombreuses complications, parfois insoupçonnées. Quelles sont les réponses à apporter pour lutter et s’adapter à ces changements ?





Les analyses bioinformatiques à l'échelle du génome permettent de prédire les facteurs clés de l'hôte et du virus dans la pathogenèse du SRAS-CoV-2.

 

En comprenant mieux le virus, il est possible de mieux comprendre ses effets pathologiques et de penser à des traitements futurs efficaces.

 

En décembre 2019, un coronavirus est apparu à Wuhan, en Chine, et provoque de sévères syndromes respiratoires. Le 24 janvier 2021, il avait infecté plus de 95 millions de personnes dans le monde, causant au moins 2 millions de décès. Les chercheurs supposent que le virus est issu des chauve-souris, avec des pangolins comme hôte intermédiaire pour arriver à l’homme. Des études ont tenté de comprendre les interactions entre le virus et les cellules infectées, et ont comparé les effets des effets du covid à ceux d’autres virus respiratoires. Une variation de la séquence virale a été identifiée, qui est associée à l’âge du patient. Cette étude est basée sur l’analyse de l’expression des gènes pulmonaires infectés par le covid ou d’autres virus. Certains éléments caractéristiques que l'on retrouve dans le corps de certains patients déclenchent des tempêtes de cytokines. L’étude a montré qu’une élévation de l’Interleukine 6 est observée chez plus de la moitié des patients atteints du covid et est associée à des insuffisances respiratoires, des septicémies et à des risques de mortalité, d’où l’intérêt d’utiliser l’activité de l'interleukine 6 comme outil pour déterminer la gravité et la progression du covid.




Recherche, inspection et sélection de nouveau matériel de base pour la sélection du millet

 

Il est important de tenir compte de la fréquence fortement accrue des événements climatiques extrêmes au cours des dernières décennies

 

Le millet désigne plusieurs espèces de plantes de la famille des poacées. Il s’agit de céréales à petites graines, cultivées dans les zones sèches. Cultivé notamment en Russie, sa grande variété génétique augmente le succès des cultures. Avec l’augmentation des épisodes de température extrêmes, la question se pose de savoir comment continuer à obtenir du millet sans que les récoltes ne souffrent trop du changement climatique.

Les moyens les plus écologiquement et économiquement efficaces consistent à créer de nouvelles variétés de millet, c’est pourquoi des recherches actuelles ont pour but d’augmenter la diversité génétique de la plante, d’améliorer son architecture et ses capacités d’adaptations, et de créer des plantes avec un grand potentiel adaptatif.

Pour observer la réaction du millet face  au climat, les chercheurs ont observé un champ de 2017 à 2019, dans un lieu qui possède une humidité suffisante pour la culture.

Le millet réagit de trois manières différentes face au stress (sécheresse et température élevée) : irritation, dommage, adaptation. Lors de l'irritation, il y a une déviation des paramètres par rapport à la norme : la plante agit bizarrement, puis elle retourne à la normale. Le dommage est caractérisé par un désordre général dans la plante, plus fort si le niveau de stress est élevé, et plus faible si la plante est résistante. Puis après les dommages, la plante finit par s’adapter.

Il existe un lien fort entre productivité et structure de la plante, et il semble prometteur de sélectionner les plantes à cultiver en fonction de la taille des grains.




Planification des itinéraires piétons-bus et des lieux de ramassage en cas d'évacuation d'urgence

 

Par rapport à l'évacuation individuelle en voiture, l'évacuation par bus présente des avantages et des caractéristiques bien distincts, en particulier dans les zones densément peuplées

 

Le changement climatique entraîne une augmentation des ouragans et des inondations dans certains endroits où les populations sont dépendantes des transports en commun. Il est donc plus que nécessaire d’organiser et planifier des évacuations efficaces par autobus. Ce transport en commun a l’avantage de pouvoir déplacer efficacement un grand nombre d’humains et d’animaux, tout en créant le moins d'embouteillages possibles. Un modèle mathématique est proposé pour concevoir des itinéraires d’évacuation efficaces, en prenant en compte l’itinéraire des piétons, les lieux de ramassage de ces derniers, et le réseau de bus lui-même. L’objectif est de minimiser la durée de l’évacuation. Les modèles proposés tentent de créer des trajets optimisés, même lorsque le nombre de bus ou leur capacité est limitée. Lorsque c’est le cas, il est plus efficace d’allouer plus de bus aux noeuds de ramassage qui ont plus de personnes et des itinéraires d’évacuation plus longs, et d’allouer moins de bus mais plus d’allers-retours aux noeuds de ramassage qui ont des itinéraires d’évacuation plus courts.

Des études sont prévues pour affiner les modèles, et prendre en compte le retard possible lors de la montée des piétons dans le bus.